1. Avoir une alimentation adaptée et équilibrée
Voici quelques aliments recommandés pour un diabétique :
- - Féculents, produits céréaliers et légumes secs : pain, riz, pâtes, maïs, semoule, pomme de terre, farine, lentille ; haricots secs…
- - Légumes et fruits frais, secs et oléagineux : carotte, brocoli, champignon, poire, ananas, datte, figue, amande, noisette…
- - Produits laitiers : lait, yaourt nature, fromage blanc nature, fromage…
En gros, les recommandations pour l'alimentation d'une personne diabétique sont similaires à celles pour la population en général. Il est important de prendre trois repas équilibrés par jour et, au besoin, des collations, et d'éviter de sauter des repas. Les repas devraient être espacés d'environ 4 à 6 heures.
2. Pratiquer une activité physique régulière, adaptée à son état de santé.
Les personnes atteintes de diabète sont encouragées la pratique d’une activité physique adaptée puisqu'elle comporte de nombreux bénéfices directs et immédiats ainsi que des bénéfices à long terme dans la gestion de la pathologie et l’équilibre glycémique.
De nombreuses activités physiques quotidiennes sont faciles à pratiquer et sans danger, que vous pratiquez probablement déjà : marcher, bricoler, jardiner, promener son chien, jouer à la pétanque… Autant de pratiques « douces » qui permettent de « bouger » régulièrement et à tout âge. Il est donc possible de pratiquer une activité physique régulière en fonction de son emploi du temps, de sa personnalité, ses habitudes, de son mode de vie.
Néanmoins, il faut savoir se faire accompagner si besoin, surtout si des complications sont présentes : hypertension mal contrôlée, maladie coronarienne, rétinopathie évoluée… Il existe ainsi plusieurs formes d’activité physique modérée : celle de loisirs, domestiques ou quotidiens !
3. Eviter le tabac
Selon une étude, le premier facteur de mortalité des personnes diabétiques, c’est le tabac. Fumer n’est pas bon pour la santé (75 000 décès évitables par an). Le tabagisme a un impact sur les systèmes cardiovasculaires et métaboliques. Indépendamment du diabète, c’est un facteur de morbi-mortalité cardiovasculaire connu.
Le diabète favorise non seulement le risque de développer des maladies cardiovasculaires, mais aussi le risque d’en décéder (prioritairement par un infarctus du myocarde) ... Le tabagisme majore les complications macroangiopathiques (c’est-à-dire les risques d’infarctus, d’AVC, …), mais également la microangiopathie (néphropathie chez le diabétique de type 2 et rétinopathie chez le diabétique de type 1). Il a également une incidence sur l’équilibre du diabète, car il provoque une instabilité glycémique
4. Eviter le stress
« Le stress fait le diabète ou le diabète fait du stress », dit-on. Les sources de stress sont fréquentes : beaucoup de pression au travail, une dispute avec un ami, une mauvaise nouvelle… Face à ces situations, l’organisme a besoin de s’adapter. Le corps va alors sécréter diverses hormones dont l’adrénaline (lors d’un stress aigu) et le cortisol (en cas de stress chronique) qui peuvent entraîner, chez certaines personnes, une hausse de la glycémie.
Pour les patients diabétiques, l’organisme est incapable de gérer l’afflux de sucre dans le sang, en raison de l’inefficacité, de l’insuffisance ou de l’absence d’insuline, ce qui provoque une hyperglycémie.
5. Prendre ses médicaments et surveiller sa glycémie selon les prescriptions du médecin.
A. Dans le cadre de l’autosurveillance du diabète de type 1, votre médecin définit avec vous la fréquence à laquelle vous devez réaliser vos mesures glycémiques. Il vous explique ce que vous pouvez faire en fonction des résultats et comment adapter votre traitement si nécessaire.
C’est un élément clé pour le suivi du traitement par insuline.
L’insuline est une hormone fabriquée par le pancréas. Elle est présente en permanence dans le sang. Elle agit sur la glycémie en favorisant l’utilisation du sucre par les cellules de l’organisme, selon leur besoin.
Dans le contexte du diabète de type 1, le pancréas ne fabrique plus suffisamment voire plus du tout d’insuline.
Le traitement repose sur l’apport de cette hormone. Comme la glycémie varie au cours de la journée (soit naturellement, soit suite à l’apport de glucides) la dose d’insuline doit être adaptée à ces variations. Pour cela, plusieurs injections d’insuline sont en général nécessaires.
B. Dans le cadre de l’autosurveillance du diabète de type 2, l’autosurveillance de la glycémie est proposée par votre médecin dans certaines situations. Elle intervient en complément du dosage de l’hémoglobine glyquée, qui reste l’élément central pour apprécier l’équilibre du diabète.
L’autosurveillance de la glycémie permet de :
- - Mieux comprendre l’influence de l’alimentation, d’une activité physique, du stress, des maladies ou d’un nouveau médicament sur votre glycémie ;
- - Confirmer un épisode d’hypoglycémie, pour agir rapidement en fonction de la conduite à tenir définie avec le médecin ;
- - Repérer des épisodes répétés d’hypoglycémie et d’hyperglycémie.
- Si un traitement par insuline est envisagé, l’autosurveillance permet de se préparer et de se familiariser avec cette pratique.
La fréquence des mesures à réaliser ainsi que la durée de l’autosurveillance sont définies avec votre médecin lors de la prescription.
6. Faire attention à son poids et à ses facteurs de risque.
L’obésité en tant que telle n’est pas le seul facteur de risque du diabète, c’est plutôt l’obésité abdominale, c’est-à-dire la graisse localisée au niveau du ventre. Dans ces cas-là, il peut apparaitre une insulino-résistance : l’insuline a plus de mal à fonctionner et à faire parvenir le sucre dans les cellules.
Dr KALAMBA Patrick






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